Didier Jouault pour Yditblog n° 64 : Avec son maître Jacques un héros perd toujours le nord du labyrinthe

« Tu te crois niché au cœur du labyrinthe, tranquille, oublié, perdu enfin, mais non, n’espère rien, le dernier train ne partira pas sans toi ».

« Vous irez à M.« , avait dit la Doyenne, « pour ce rapport qu’on exige, sur des règles impalpables d’impayables financements ». La photo du groupe expose l’uniformité cachée sous le divers.

« Vous êtes  donc le mieux adapté à cette enquête« , avait conclu la chef, avant de quitter le bureau en primesautant sur le rythme  juvénile d’un décret en Conseil d’État.P1170694

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la beauté du genre,mais qui est donc le pâle fantôme au fond du centre ?

Elle ajoutait depuis le fond du couloir : « C’est Jacques votre binôme. Faites le tour, et n’oubliez surtout pas les Bretons. Ni les Catalans, ou les Basques, enfin vous verrez bien. »

Jacques avait blanchi ses culottes sur les bancs du Conseil d’État. On était partis, crayon à l’oreille, et puce dans le téléphone, pour ce grand tour.

Germaine – des – rails : –« Vous étiez entrés dans les chemins de fer? »

Ydit : « Nous faisions de courts rapports sur de fins mystères, mais c’était joli comme un éphémère prenant son vol croyant qu’il allait durer davantage que sa chrysalide même. »

 

 

Continuant : « A M., après le déjeuner, le préfet avait donné comme sa bénédiction, autant dire qu’il se fichait du sujet. Pliant sa serviette dans les plis de gauche à droite en passant par le milieu, car c’était un fonctionnaire de talent et de progrès, il souriait en les voyant partir vers une forme achevée du rien. »

« Le rien, c’est mieux que le Néant ? »demande Germaine. Elle peut se le permettre :  ils se connaissent depuis combien de temps, deux ans, dix-huit mois ?

Ydit pense que le rien conduit à peut-être, alors que le néant conduit à déjà plus, mais ça se discute ? Généreux, le service avait prêté une auto (ici on disait un véhicule) trop gros pour passer invisible, trop noir pour se faire léger : on n’échapperait pas aux balles de l’ironie.

Sur les routes, il pleuvait, la boue imposait sa présence molle. Ydit conduisait. Sur ses genoux, Jacques suivait d’un doigt la route dans la carte.

 

 

« Vers Remian ou Bérion? »

-« En tout cas, pas vers Rieussac ou Saint Pons… »

Le chemin sinuait, insinuant que le traceur de voies, dans ce décor plat, jadis avait trop aimé cette ferveur de vivre que le vin d’ici donne aux fils de la vigne.

-« Vers Les Rives ou Le Cros, tu crois? Et ensuite en face? »

« -En tout cas pas vers Lauroux ou Saint Félix…Ou alors après… »

 Ils se rappelaient un rapport sur les Internats.  Ils s’agaçaient de contretemps et à se contredire comme deux employés de bain-douches distribuant des savons pour l’arrivée des familles, un jour de communion en Larzac ou Ardèche, acte nécessaire aux yeux des pasteurs car si les garçons de cœur ont les âmes fraîches, ils ont souvent les mains chaudes.  Mais faut-il aussi des savons pour leurs têtes?

 

 

-« Ça se discute », pense Germaine, mais en silence, car mal remise de l’échange un peu austère sur le rien du néant.
Ydit : on prenait les virages de surprise et les lignes droites de travers : la conduite devenait automatique ( l’automatisme, c’est ce qui caractérise les préfectures, dirait plus tard Germaine, pour l’un de ces bilans qui font l’honneur du service ferroviaire).

 YDIT : Accroché d’une main à la portière et d’un œil à la route, essayant de nier la nausée, Jacques s’agrippait à la carte en héros du jour, mais le Michelin à plis reprenait sa liberté, liberté chérie.

« Tout glisse, tout passe, nom de D., » aurait juré Jacques, si le Conseil d’État ne lui avait appris à temps qu’on ne peut jurer de rien.

Au croisement, trois panneaux avaient été enjolivés d’obscures informations peintes en clair Occitan.

 

 

-« Ou en Catalan? »

« Ne complique pas tout, Jack, et si on sortait plutôt le GPS ? »

Mais Jacques avait laissé le  sien, et celui d’Ydit, comme souvent, était déchargé après la nuit.

 

 

-« Tu crois qu’on est déjà perdus? »

Ils dépouillaient l’horizon, espérant l’éclaircie.

Le rapport devenait de plus en plus virtuel. L’ironie gracieuse de leur inutile escapade  faisait de leur dispute une forme de plaisir sans jouissance.

Ils choisissaient à gauche, c’était en face. Au village, tout s’éclairait dans le regard joyeux d’un garçon que la vieille Peugeot impressionnait moins qu’une roulotte de gitans récitée par un poète.

 

 

Enfin, à la mairie on les attendait. Le maire, Président des maires par intérim depuis la mort du Précédent pour excès de sang dans le vin des veines, sortait pour les accueillir. La pluie battait. On se serait cru dans le nord.

On traversait, s’ébrouant, le petit bureau froid où deux dames de mairie avaient été déguisées en Dames de France, en perspective de la visite : col ferme, cou droit, cul dur, de quoi brider toute ingérence.SPO mairie école;salle réunion 32

« Avancez, avancez,Messieurs les Inspecteurs Généraux, on va boire un verre au plaisir du rapport.«  Il marchait comme on écoute l’écho de sa propre parole dans les résonances du silence. Les deux dames examinaient d’un œil caustique les venus de Paris mouillés de fond en comble.

Les réponses et chiffres étaient ensuite venus confirmer la prévision:

Ce rapport, inutile, à jamais, sur Rien fait,

En tiroir, clos sur lui, oubliera ses bienfaits.

Jacques, souriant que c’est bien fait en effet, se demandait , alors que le maire les raccompagnait vers l’orage, si l’usage de l’alexandrin à pied bot ne risquait pas de faire passer la situation de simple-catastrophe à véritable-Fukushima sur l’échelle (mystérieuse) de l’impuissance administrative?..
Ydit ne répondait : il cherchait la clé de l’auto, sinon du récit.

« Oubliée à l’hôtel ? » savourait la vengeance de  Jacques

« A côté de ton GPS?«  et tocait-t-il

Le maire, encore ébloui de tant d’exotiques  saveurs dans la rencontre, revenait vers eux en courant :  » Ce ne serait pas à vous, des fois ? ». Il tendait une clé qu’illuminait une lourde étiquette de pur métal : Veh.Pref.14-18, délicate empreinte du propriétaire, ou même de l’époque, si -comme son état le laissait penser- l’auto venait de sortir -vaillante mais boueuse- d’une tranchée conquise vers le chemin des Dames.

 

 

« Le chemin des drames plutôt, ironisait le binôme, et tu as vu l’heure? »

« A vrai dire, sans mentir, il est bon de partir.« 

« Encore une fois, et je rentre à pied, synérèse ou pas, et devraient mes Weston se prendre pour des Nike au parking, un soir de réveillon, chaud devant. »

A présent, on roulait. D’habitude, après les entretiens, on parlait du rapport, des données, des idées, du nouveau, des infos. Ici, naturellement, on parlait du sujet : rien.

« C’était pas plutôt à droite ? »

-« Vers Camplong ou La Bousque, tu crois?« 

-« En tout cas pas vers Lunas ou Saint Etienne… »

Ils se chamaillaient même pas. On reconnaissait que la puissance de l’orage avait transformé les panneaux- recouverts de Catalan ( ou d ‘Occitan?) en grille de mots croisés pour Asperger aveugle.

Enfin, le bleu horizon de l’autoroute les sauvait. « On peut encore avoir le train« , disait Jacques. « Oui, je connais très bien la ville« .

 

 

En silence, ils pénétraient dans le creux du labyrinthe dont est formée la géographie intime de M.- qui n’est pas une ville, mais un entrelacs de sens, en général interdits.

A pied, Ydit avait fait le chemin dix fois entre la préf et la gare. Mais la Peugeot de service s’arrêtait devant le passage des trams multicolores. Des murets défendaient les boulevards. Des places détournaient les chemins.

 

Plus loin,« C’est par là, j’en suis sûr, je reconnais la librairie de Droit au coin.J’y allais parfois.

 

 

Mais des plots arrogants, guillerets sous leur col fluo et leurs lumignons rouges criards, barricadaient la route vers le parking où restituer la Veh.Pref.14-18.
On tournait et détournait, on apercevait  la gare (dernier TGV du jour dans 7 minutes), « Toi qui connais la ville, tu vois  un bon hôtel pas trop cher? «  insinuait Jacques . Il restait calme, Ydit affichait de l’être.

« Soit dit en passant, puisqu’on est perdus, ricane Germaine, afficher de l’être c’est qu’on ne manque pas d’air, non » ?

« Appelle la pref, suggérait Ydit.  Demande un chauffeur.« 

« Cette ville est une métaphore de la vie, murmurait Jacques, on voit le bout partout, et cependant il faut encore tourner longtemps ».

« Tu ne préférerais pas trouver la sortie, plutôt que de philosopher sur l’hypothèse de la sortie ? »

« Appelle toi-même », disait Jacques. On s’arrêtait. Ydit sortait. La pluie avait cessé. Il préférait qu’on n’entendît pas sa requête.

« Le chauffeur vient nous chercher ».

On attendait. C’était l’heure où le train partait, dans une minute.

 

 

Voici le chauffeur, essoufflé, – avec son badge pour les plots gras. A pied, impossible d’arriver à temps. En voiture ? Un gyrophare bleuissait par intermittence le parcours, écartait les importuns, amusait les étudiants. Le badge abaissait tout obstacle. C’était Zorro sans Babel, car il parlait toutes les langues des feux rouges. Jacques s’accrochait à son mal de cœur, rempart contre les vindictes. Ydit l’éventait avec la Michelin à plis sages. Le chauffeur  passait. On arrivait dans la zone de la gare, interdite à tout véhicule, sauf  le genre Veh.Pref 14-18.

 

 

« Je laisse toujours Monsieur le Préfet direct porte B. »

On était porte B. En théorie, le train était parti depuis 13 minutes. Mais, on voyait le grand bleu immobile.

Le Conseil d’État enseigne le 110 maîtres haies, valise en main.

 

 

Jacques gaspillait ses Weston sur le quai désert. Les Germaines locales percevaient l’urgence du dernier train en même temps que le futur supplément. Elles désignaient l’ultime porte un peu entrouverte. On entendait :  » Le TGV n° 1234 à destination de Paris va partir, la SNCF vous présente ses excuses pour ce retard de 15 minutes  dû à l’orage qui… »

 

 

Assis, un peu humide, cravate molle de pluie, Jacques se souvenait que son GPS était resté à l’hôtel. Il voulait aller au bar, au moins discuter avec la serveuse. Il regardait la ville. Il regardait Ydit. 

Après un silence, déjà debout :

« Tu te crois niché au cœur du labyrinthe, tranquille, oublié, perdu enfin, mais non, n’espère rien, le dernier train ne partira pas sans toi ».

 

 

Puis, croisant Germaine, allait  voir à quoi ressemblait la fille du bar derrière sa fenêtre.

 

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Didier Jouault pour Yditblog 63 : des pistes à suivre, respectif et réciproque ?

« Respectif et réciproque, j’ai toujours un peu confondu les deux« .

Ydit est assis de biais à une table sans verre et sans absinthe. Un peu agacée, la serveuse :

« C‘est pourtant pas du tout pareil, vous savez ça, tout de même?« 

Ydit (pas idiot)( encore que ) : « Oh, ça va, pas de leçon si matin« 

La serveuse finalement rieuse demande s’il est de mauvaise humeur, l’Ydit? ?

 

Ydit : « Pas de blague ! Pas d’humeur…S’il fallait que je raconte une OUBLIe aujourd’hui, je dirais : suivez mon panache blanc ! »

-« Peut-être une peu de confusion, en effet, sur les dates et les espaces? Vous voulez qu’on vous « suive »? Comme un Arsène arsouille qui passe un renard dans le chas d’une aiguille creuse? »

Ydit s’exclame : « Elle a des Lettres, sous le chiffon. Et pas de chignon. Mais non, il n’entend pas de voix, même au pluriel du gospel de l’appel. Il les suit ».

-« Les voies ? ». Elle ricane un peu.

-« Fastoche ! Sous la serpillère, les mots?« ,

« Bah oui », continue la serveuse ,  c’est l’anniversaire des formule- choc, on fête Mai en mars, et l’hiver au Printemps.

« Vous vous y perdez un peu, Mademoiselle? ».

« Dans quoi, dans votre commande? J’avoue que l’injonction à visée performative, le truc « Suivez-moi », on a besoin  de comprendre. Vous trouvez pas ? Moi, si. »

Ydit :« Plutôt, je cherche : par exemple, l’histoire  peut-elle se marmonner depuis un spa? On parle à peine, et soudain c’est un peu la guerre civile dans le décor. Comme vous tout à l’heure. »

« N’exagérons rien. Je voulais juste savoir la commande? »

Ydit redit ce que déjà il dit : Il faut « suivre ». Cliquer, s’abonner, envoyer une demande, rien de plus simple, et ensuite parcourir les OUBLIes comme presque sans le savoir…

« A suivre »… c’est donc le mot de la fin ? demande-t-elle.« Encore un paradoxe, un rond-de-jambe, une bousculade de mots, une roulade arrière, comme il y des rémoulades de céleri. »

« Tiens, justement, une rémoulade ? »

« Pour votre commande ? Et pourquoi pas un boudin-châtaigne à la purée ? ».

Ainsi continué abrupt, le dialogue risque l’accident de circulation, la glissade en avalanche, la noyade en bassin de rétention. Ydit préfère briser la pour briser là.

« Juste une rémoulade?! » On perçoit la déception. Peut mieux faire. Mais ne s’applique pas ? 

-« Vous savez que je randonne dans la terre mauve des oubliEs, depuis des mois… »

Et pour les siècles dans les siècles. Ainsi soit-il. 

« Moquez vous ! » Ydit raconte:« Après le champs des Oublies, la pause au café des amis avec son bestiaire silencieux.

Après le bois de la mémoire, la pose des rencontres au bord du pic sans loup, et sur les quais des gares une Germaine retrouvée derrière une Oublie joue avec cette  lumière d’été qui permet de menues impudeurs.

– « Voila voila. Donc, une rémoulade, et ensuite, à suivre ?.. »


didier jouault  pour     Yditblog   63 , respectif et réciproque

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Didier Jouault : Yditblog n°62 Le pirate obscur tombe sur le champ de la mémoire.

Choc au matin.

Ratée, en tout cas, la sortie de SPO 61 à 20h30 jeudi 8 mars.

Personne pour en parler, Germaine et la Russe un peu surprises : SPO 61 éveille encore pire que l’usuelle inquiétude, résumée ainsi : « C’est quoi, ce truc, SPO 61 ? Cette fois encore, là ? « 

Que fait la police des fils ? Ou sont les gabelous guettant le contrebandier du réseau ?policeYDIT : la Séquence Publique d’OubliEs 61 avait été poncée et -comme très souvent- sa publication programmée-, parce que les machines savent désormais se mettre elles-mêmes en mémoire, pas la peine d’attendre devant l’écran. SPO Panacée, portrail au portail

 

 

Mais qui a triché ?  OUI, lequel des fantômes vivants pour qui la percée de l’hier serait une menace ?

 

Danger à puissance de guimauve, bien sûr, mais les dangers ne sont forts que parce qu’on y croit. Qui a cassé la machine ?

 

             OUI, lequel des fantômes, et dans quelle obscure intention d’obscurcir encore la déjà pénombreuse fouille des champs de mémoire ?

YDIT : Qui a substitué à la Séquence ronde et policée, toute prête à  paraître, un absurde et laid  bric-à-brac d’images ? Et des citations posées comme des cubes de glace sur la sidérurgie des souvenirs ? Honte sur eux, et sur leurs mémoires jusqu’à la fin de la mémoire. Au moins ça !

Ratée,  en  tout  cas,  la  sortie  de  SPO  61  à  20h30  jeudi  8  mars.


La mémoire, encore cette fois, joue avec les sentiers de l’oubli, trafique les cartes sur les pendules et brouille les lignes de la faille.

YDIT : donc, SPO 61, la vraie, la toute pimpante, toutes ces heures de travail : perdue, effacée par un marmelis-mélo de brouillons. Volée par l’effacement. Juste vengeance électronique ?

Hold-up sur le travail du modeste artisan façonnant les SPO comme des sabots pour marcher la vie à l’envers

au lieu d’écrire des livres pour démarcher l’avenir?

« -Eh bien, cela vous apprendra peut-être, Ydit, à vous méfier des Russes qui rôdent et  passent dans la mémoire comme on écrase un mégot à l’entrée du cinéma », aurait dit Germaine-des-rails ?

« Tu parles si les Services s’amuseront avec les rouages de programmation, alors qu’ils attendent avec patience le moment des récits? » protesterait la Russe, toujours incertaine quant aux modes verbaux ?

Mais, et c’est mieux ainsi en ce matin de cambriolage du sens, aucune des deux n’assure la figuration dans la Séquence-rattrapage : pas programmées, bien entendu…




didier jouault SPO 61, Yditblog.

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didier jouault pour SPO 61 : des chemins à suivre, intermèdes .

 

« C’est un peu couleur  triste, aujourd’hui, tapota  Zigmund, ta précédente Séquence Publique d’Oubli. On préfère quand c’est plus drôle et surtout plus léger. »

« L’idée de performance repose ici sur la revendication d’une spontanéité, d’une indépendance et d’une liberté irréductible (liberté de jouer, d’être soi-même, de ne rien faire, d’aller à la rencontre) qui accordent au corps une nouvelle présence au monde. Cette présence aléatoire sert la représentation d’une identité mobile, changeante et joyeuse. « 

Article « Performances artistiques en milieu urbain : urbanités et dissonances », Alice Laguarda. LIGEIA,  XXV ème année, n°117-118-119-120, p.186 Edition Association LIGEIA, 2012


SMS de Marcel : « Vu et lu dernière SPO : à quoi bon  provoquer  le surgissement de l’oubli, l’oubli vient vite et de lui-même,

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chemin de ronde

comme les taches sur la peau .. .»


 

Ydit : Allez, si le chemin sinue, la route est claire. Suivez le mot diseur de chemin qui montre tous les sens.

Les « OUBLIeS » sont une ronde chantée en silence et marchée en cadence.

C’est simplement « à suivre » : cochez SUIVRE si vous pouvez, écrivez à    ydit.spo@gmail.com,   faites vous « amies »/ « amis » :  » à suivre »…


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