Didier Jouault : Yditblog n°62 Le pirate obscur tombe sur le champ de la mémoire.

Choc au matin.

Ratée, en tout cas, la sortie de SPO 61 à 20h30 jeudi 8 mars.

Personne pour en parler, Germaine et la Russe un peu surprises : SPO 61 éveille encore pire que l’usuelle inquiétude, résumée ainsi : « C’est quoi, ce truc, SPO 61 ? Cette fois encore, là ? « 

Que fait la police des fils ? Ou sont les gabelous guettant le contrebandier du réseau ?policeYDIT : la Séquence Publique d’OubliEs 61 avait été poncée et -comme très souvent- sa publication programmée-, parce que les machines savent désormais se mettre elles-mêmes en mémoire, pas la peine d’attendre devant l’écran. SPO Panacée, portrail au portail

 

 

Mais qui a triché ?  OUI, lequel des fantômes vivants pour qui la percée de l’hier serait une menace ?

 

Danger à puissance de guimauve, bien sûr, mais les dangers ne sont forts que parce qu’on y croit. Qui a cassé la machine ?

 

             OUI, lequel des fantômes, et dans quelle obscure intention d’obscurcir encore la déjà pénombreuse fouille des champs de mémoire ?

YDIT : Qui a substitué à la Séquence ronde et policée, toute prête à  paraître, un absurde et laid  bric-à-brac d’images ? Et des citations posées comme des cubes de glace sur la sidérurgie des souvenirs ? Honte sur eux, et sur leurs mémoires jusqu’à la fin de la mémoire. Au moins ça !

Ratée,  en  tout  cas,  la  sortie  de  SPO  61  à  20h30  jeudi  8  mars.


La mémoire, encore cette fois, joue avec les sentiers de l’oubli, trafique les cartes sur les pendules et brouille les lignes de la faille.

YDIT : donc, SPO 61, la vraie, la toute pimpante, toutes ces heures de travail : perdue, effacée par un marmelis-mélo de brouillons. Volée par l’effacement. Juste vengeance électronique ?

Hold-up sur le travail du modeste artisan façonnant les SPO comme des sabots pour marcher la vie à l’envers

au lieu d’écrire des livres pour démarcher l’avenir?

« -Eh bien, cela vous apprendra peut-être, Ydit, à vous méfier des Russes qui rôdent et  passent dans la mémoire comme on écrase un mégot à l’entrée du cinéma », aurait dit Germaine-des-rails ?

« Tu parles si les Services s’amuseront avec les rouages de programmation, alors qu’ils attendent avec patience le moment des récits? » protesterait la Russe, toujours incertaine quant aux modes verbaux ?

Mais, et c’est mieux ainsi en ce matin de cambriolage du sens, aucune des deux n’assure la figuration dans la Séquence-rattrapage : pas programmées, bien entendu…




didier jouault SPO 61, Yditblog.

Par défaut

3 réflexions sur “Didier Jouault : Yditblog n°62 Le pirate obscur tombe sur le champ de la mémoire.

  1. il y a une photo de bar comportant une collection de bouteilles asse étonnante. On peut savoir où c’est svp? Par ailleurs, au poète qui invente des formules qui me charment (et avec lesquelles je force la porte blindée de ma vieille mémoire ) , je voudrais soumettre celle-ci, lue dans « Microcosmes » : je me retournais et vis mon sourire sur ses lèvres.

    J’aime

  2. Tout comme la superbe nageuse du moins je l’espère pour elle et pour celui qui l’attend en haut (surtout si c’est vous Didier!), la mémoire refait en principe toujours surface en sélectionnant ses items, ce qui permet d’oublier ce qui n’est pas indispensable.

    J’aime

Laisser un commentaire