–« Respectif et réciproque, j’ai toujours un peu confondu les deux« .
Ydit est assis de biais à une table sans verre et sans absinthe. Un peu agacée, la serveuse :
–« C‘est pourtant pas du tout pareil, vous savez ça, tout de même?«
Ydit (pas idiot)( encore que ) : « Oh, ça va, pas de leçon si matin«
La serveuse finalement rieuse demande s’il est de mauvaise humeur, l’Ydit? ?
Ydit : « Pas de blague ! Pas d’humeur…S’il fallait que je raconte une OUBLIe aujourd’hui, je dirais : suivez mon panache blanc ! »
-« Peut-être une peu de confusion, en effet, sur les dates et les espaces? Vous voulez qu’on vous « suive »? Comme un Arsène arsouille qui passe un renard dans le chas d’une aiguille creuse? »
Ydit s’exclame : « Elle a des Lettres, sous le chiffon. Et pas de chignon. Mais non, il n’entend pas de voix, même au pluriel du gospel de l’appel. Il les suit ».
-« Les voies ? ». Elle ricane un peu.
-« Fastoche ! Sous la serpillère, les mots?« ,
–« Bah oui », continue la serveuse , c’est l’anniversaire des formule- choc, on fête Mai en mars, et l’hiver au Printemps.
–« Vous vous y perdez un peu, Mademoiselle? ».
–« Dans quoi, dans votre commande? J’avoue que l’injonction à visée performative, le truc « Suivez-moi », on a besoin de comprendre. Vous trouvez pas ? Moi, si. »
Ydit :« Plutôt, je cherche : par exemple, l’histoire peut-elle se marmonner depuis un spa? On parle à peine, et soudain c’est un peu la guerre civile dans le décor. Comme vous tout à l’heure. »
–« N’exagérons rien. Je voulais juste savoir la commande? »
Ydit redit ce que déjà il dit : Il faut « suivre ». Cliquer, s’abonner, envoyer une demande, rien de plus simple, et ensuite parcourir les OUBLIes comme presque sans le savoir…
…« A suivre »… c’est donc le mot de la fin ? demande-t-elle.« Encore un paradoxe, un rond-de-jambe, une bousculade de mots, une roulade arrière, comme il y des rémoulades de céleri. »
–« Tiens, justement, une rémoulade ? »
–« Pour votre commande ? Et pourquoi pas un boudin-châtaigne à la purée ? ».
Ainsi continué abrupt, le dialogue risque l’accident de circulation, la glissade en avalanche, la noyade en bassin de rétention. Ydit préfère briser la pour briser là.
–« Juste une rémoulade?! » On perçoit la déception. Peut mieux faire. Mais ne s’applique pas ?
-« Vous savez que je randonne dans la terre mauve des oubliEs, depuis des mois… »
–Et pour les siècles dans les siècles. Ainsi soit-il.
–« Moquez vous ! » Ydit raconte:« Après le champs des Oublies, la pause au café des amis avec son bestiaire silencieux.
Après le bois de la mémoire, la pose des rencontres au bord du pic sans loup, et sur les quais des gares une Germaine retrouvée derrière une Oublie joue avec cette lumière d’été qui permet de menues impudeurs.
– « Voila voila. Donc, une rémoulade, et ensuite, à suivre ?.. »
didier jouault pour Yditblog 63 , respectif et réciproque
bonjour, aujourd’hui j’ai deux questions:
1/ est-ce que le pélican est consommable? Vu la dimension du bec, il doit y avoir de la perte..
2/ quelle est la gare où l’on peut rencontrer cette cheftaine de gare qui ne porte pas de casquette? (regardez -moi dans les yeux!)
Merci.
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