YDIT – SUIT : « Pour 200, t’as plus grand chose, mais c’est déjà ça « ( Intermède)

Les puristes, on les reconnaît à cela, détestent chaque interruption de l’action, même seulement narrative : pour eux, restons dans l’atmosphère (et finissons en ?).

Pourtant, à la fin ( et à la suite) du chapitre NEUF ( pas si ancien, donc), qui forme le vingt-huitième fragment (ou post?) sur les quatre-vingt dix neuf prévus, l’intégrale du roman «  Le Jardin de Giorgio Bassani » ), pourtant une halte brève s’impose.

Car, si rien ne compte pour l’amateur, le précieux et capricieux ( que de peines et surprises!) site WORDPRESS fabrique par automatisme ( et sans écrire) diverses sortes de statistiques en général bizarrement inutiles ( à quelle heure de quel jour le post a-t-il recueilli le plus grand nombre de clics?), parmi lesquelles une plus simple -et significative : le nombre de « post » de  » YDIT ».

Puisqu’on en parle : avec la fin du chapitre 9 = deux-cents.

Dimanche 20 septembre, a pu être lu-et vu ! – la deux centième publication du projet.

Et il y a moins d’un mois, mon horloge vitale notait a durée passée d’environ

SIX CENT QUINZE MILLE HEURES – durée très peu consciente d’elle même dans ses débuts, je le reconnais .

Et sanitairement limitée dans son expression à l’approche de la fin

 

POUR MEMOIRE : le projet YDIT a été conçu comme une succession de fragments, parfois réunis par trois ou quatre publications, qui présentaient une tentative d’OUBLI.

Juxtaposant textes et images, explorant l’intime ou la vie publique, incorporant peu à peu des comparses, le récit prétendait que l’énonciation d’un souvenir – langue toujours travaillée, images discordantes parfois – permettrait de

tarir la source de la mémoire et d’oublier avant que l’oubli s’impose de lui-même,

avec la maladie de la mémoire, par exemple, qui sera plus tard l’un des thèmes majeurs – introduit peu à peu – du roman « Le Jardin de Giorgio Bassani ».

Le principe était que ces moments de plongée en eau sale se déroulaient en présence d’un public, d’ou l’appellation peu contrôlée de :

 » SEQUENCES PUBLIQUES d’OUBLI  » ( SPO)

1 / YDIT SPO tel quel

De novembre 2015 à juillet 2019, ce furent ainsi 108 épisodes.
Si l’on veut en avoir une idée, commençons par la vie publique :

La fessée de la ministre.

https://wordpress.com/block-editor/post/yditblog.wordpress.com/8701

https://wordpress.com/block-editor/post/yditblog.wordpress.com/8957

https://wordpress.com/block-editor/post/yditblog.wordpress.com/8997

Plus intime : lecture et terreur, L’Arsène lupine...

 

https://wordpress.com/block-editor/post/yditblog.wordpress.com/4921

https://wordpress.com/block-editor/post/yditblog.wordpress.com/4926

https://wordpress.com/block-editor/post/yditblog.wordpress.com/5252

 

Il suffit de se promener en utilisant les flèches en bas de chaque post, avant–>, arrière<–

Ainsi rencontre-t-on, par exemple , un épisode très construit autour d’images et de passé, certains échos du territoire natal, la pauvreté, et diverses allusions à l’un des fils conducteurs d’YDIT : une forme d’érotisme discret.

https://wordpress.com/block-editor/post/yditblog.wordpress.com/6497

Ou bien d’étranges passages de la vie quotidienne

https://wordpress.com/block-editor/post/yditblog.wordpress.com/9656

https://wordpress.com/block-editor/post/yditblog.wordpress.com/10561

https://wordpress.com/block-editor/post/yditblog.wordpress.com/10311

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2 / YDIT- SUIT, ou YDIT saison deux.

En juillet 2019, et d’ailleurs le modèle tendait à l’essoufflement ( beaucoup trop d’heures de travail exigées par chaque post), un épisode ( une espèce de amoureuse intelligente et mémorielle) pendant deux voyages d’été solaire, en Italie du nord, contraignit à interrompre le projet « YDIT-SPO ». Comme d’habitude, les « posts » estivaux avaient été composés avant les voyages, pour ne pas autoriser une désagréable discontinuité- en contradiction visible avec l’essence du projet. Mais rien ne fut repris ensuite. Rien écrit.

Hormis un roman :  » Le jardin de Giorgio Bassani »

A partir de notes ( le narrateur était revenu à FERRARA six semaines plus tard précisément pour ces notes et photos à prendre, comme un reportage au dedans de la mémoire vive), un roman a été écrit. Entre septembre et 31 décembre 2019, ce fut le projet unique. Autour de ce roman, comme pour une anticipation de sa publication, et tandis que le manuscrit poursuivait son équivoque cheminement de soumission à des éditeurs, deux étapes nouvelles :

saison 2 / 1 : « Le Rétro-calendrier »de l’avant », début mars mi-avril 2020 :

quelques épisodes régulièrement publiés, sous le titre à présent générique de  » YDIT-SUIT ». S’y déroule, en textes et images nettement plus lisibles (le choix ayant été fait de renoncer à la densité requise par le choc mémoriel de  » YDIT-SPO »), le récit rapide et coloré des visites (Parme, Padoue, Milan, Venise, Modène) au sein desquelles s’enchâssent les deux séjours à FERRARA, l’été 2019.

ceci par exemple :

https://wordpress.com/block-editor/post/yditblog.wordpress.com/11313

Saison 2 /2 : L’évocation de la fabrique du roman « Le jardin de Giorgio Bassani » :

elle-même, de façon logique puisqu’un livre n’existe que sous la forme finale diffusée, scindée en deux temps :

« J’écris FERRARE » ( avril 2020) : les avatars du rédacteur.

Ainsi :

https://wordpress.com/block-editor/post/yditblog.wordpress.com/11345

« Soumettre FERRARE »(mai 2020) : les cheminements du manuscrit.

https://yditblog.wordpress.com/wp-admin/post.php?post=11356&action=edit

 

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3/ YDIT-SUIT , Saison 3,  » Le jardin de Giorgio Bassani « .

Le manuscrit est refusé par la vingtaine d’éditeurs choisis pour leur catalogue ( risque assumé ! ). Plus exactement : le confinement a modifié les rythmes, et même parfois brisé les élans, de sorte que presque la moitié des éditeurs n’a pas répondu, en dépit des habitudes. Peu importe, désormais : à partir du 3 juin le texte est publié, dans une forme très lourdement revue : découpe des chapitres, travail sur l’image, et quelques rares modifications de langue.

Chaque semaine, mais selon des variations aux variables non dicibles, deux « épisodes » sont publiés.

A cela s’ajoute une interruption, l’ ENTRACTE de sept posts , en aout, QUI FONT SEMBLANT DE MENER QUELQUES INTERROGATIONS SUR (PAR EXEMPLE) LES RAPPORTS IMAGE /TEXTE, LA NUDITE …au motif d’un séjour parfait dans une maison grecque.

Une autre interruption est programmée pour la seconde quinzaine de décembre 2020.

Ainsi, on peut estimer ( le narrateur peut décider) que l’épisode 99/99 du projet image-texte « Le Jardin de Gorigio Bassani »sera publié- ici- tout début mars 2021, c’est-à-dire pour le premier anniversaire du premier COVIDconfinement.

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YDIT Saison Quatre ? On verra !

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Didier Jouault pour YDIT-SUIT, « Pour 200, t’as plus grand chose, mais c’est déjà ça « (Intermède)

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