Nudités. Intimités : Les bruissements lourds du désir s’infiltrent sous la peau, puis les rêves déménagent, dérangent, déambulent, déménagent encore vers d’autres corps.
Alors vient le temps du Roman-images
Intimité :
( ici -même YDIT -BLOG, Nouvelle saison, Saison 4, à suivre : Les Episodes -7 à +131, 46 posts environ par an pendant trois ans)
« Depuis sa première apparition dans les dictionnaires français du XVIIè siècle, l’acception du mot intime s’est diversifiée et étendue : comme adjectif qualificatif réservé à une relation d’affection ou d’amitié, il s’utilisait alors dans plusieurs domaines ( la théologie, les sciences naturelles, la psychologie) et il a finalement obtenu le statut de substantif à la fin du XXè siècle. L’analyse de son évolution lexicographique a été ici comparée à ses usages dans la langue des textes littéraires et des titres d’oeuvres publiées en France entre 1600 et 2009. L’interprétation de ses co-occurents a mené à l’apparition d’une tendance du même nom à la fin du XIXè siècle et à l’application du terme à divers objets qui, paradoxalement, ont aujourd’hui introduit la notion d’intime dans la spère publique.«
( « Pour une histoire de l’intime et de ses variations » , Dans la jungle de l’intime : enquête lexicographique et lexicométrique (1606-2008), Véronique MONTEMONT, ITINERAIRES, p.15-38, Open Edition Journals, 2009-4 / 2009.)
https://doi.org/10.4000/itineraires.585
Extraits :

« L’intime est aujourd’hui au centre d’un étrange paradoxe, régulièrement souligné par ses théoriciens, et que résume fort bien la formule d’Elisabeth Lebovici : désormais l’intimité est « enfouie et fouillée, dedans et dehors« . La notion renvoie, étymologiquement (et de surcroît sous une forme superlative) à la dimension la plus intérieure de l’expérience humaine, et dans une certaine mesure, à la moins communicable, à cause de son caractère foncièrement privé (…) Plusieurs auteurs soulignent cette ambiguïté constitutive de la notion d’intime, cette tension entre public et privé, que l’évolution des codes sociaux et des pratiques culturelles a rendu inévitable. Ainsi Jean-Pierre Dufief soulève-t-il le contraste entre un intime « tantôt perçu comme un petit monde clos, isolé, secret, propre à chacun, tantôt comme un infini extérieur en communication universelle« . (…) L’ère industrielle, et l’élévation du niveau de vie, ont joué un rôle essentiel dans le déplacement des frontières de l’intime : avec l’apparition de ce qu’Antoine Prost appelle le « desserrement de l’espace domestique » (habitat privatif, chambre individuelle, salle de bains) l’intimité, en particulier corporelle, a changé de centre de gravité, se resserrant autour du corps. Mais l’individu, en parallèle, a vu les barrières de son moi devenir perméables à toutes sortes de sollicitations et d’injonctions, déversées dans son espace personnel par des médias que le technologie a su rendre invasifs (…) Nul ne s’aviserait, comme le faisaient certains rois, de passer aujourd’hui sa nuit de noces en public ; mais de quel oeil un homme du XVIIè siècle aurait-il considéré la débauche de confidences sur les liaisons, la sexualité, la vie domestique qui font maintenant partie de la panoplie identitaire des personnalités publiques ? ».
Ici, TROIS ANS, ne pas confondre se mettre à nu : se mettre à voir ensemble , et raconter l’intime : se mettre ensemble libre.
Ici, Nouvelle Saison, Saison IV : se mettre librement nu ensemble.
Ni « Mentir vrai » ni « Auto-fiction » : plus simplement, Roman-Images.
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Didier JOUAULT pour : YDIT -BLOG, Nouvelle saison, Saison 4, Episode – 4. Jour J moins 4 Nudité/ Intimité, n’est-ce-pas le moment de s’y- perdre ? A suivre, en plus simple ( mais il ne fallait pas commencer sans expliquer) : lundi 04 septembre – date connue…




TYNE,
HANGEDJAMES :


Parfois, ils s’abandonnent à de longues déambulations narratives comme : rapport/compte-rendu/enquête




