YDIT-BLOG, Nouvelle saison, Saison IV Episode QUARANTE-QUATRE Rue Dupetit Thouars visite par Ydit soie-même, soie, sans guide et sans rage ni orage, fin (2/2).

12 rue Dupetit-Thouars, YDIT effraction, escalier D. comme Didi, ascenseur dématé sous le vent des passages entré en catimini, la conciergé trompée, au premier à droite, ancien appartement de Marcel Malbée, dit MM, Le Parrain, Die pate, ouvrir le tiroir en bas à gauche du petit meuble qui se trouvait près du lit-cosy, c’est là que Marcel Malbée garde une série de lettres, interdites. Savoir enfin qui avait écrit ces lettres ce qu’elles voulaient dire, pourquoi, aussi, le nom du Père y apparaissait, mais c’est une autre histoire, on saura ça ensuite – avec les épisodes FRERE (CINQUANTE -QUATRE / SOIXANTE, octobre et novembre 2024) , sauf si on n’a trop dépassé le budger de mots.

12 rue Dupetit-Thouars, appropriation, ensuite ouvrir le tiroir du dessus, étrangler d’une main placide mais violente ces provisions de vieux slips décatis, les slips blancs à poche  kangourou que Marcel Malbée, dit MM, dit Le Parrain ne faisait jamais glisser avant d’être sous les draps, peut-être parce que YDIT ne devait pas trop s’apercevoir que ça n’avancerait pas vite son histoire à lui Parrain ( mais YDIT en ce temps ignorait tout des vigueurs ou défaillances de cet endroit-là), moins vite que pour la garçon qui s’en fichait, et ne gouvernait rien sous la main habiledu vieux parent. Rien sauf l’envie qu’on en finisse, après tout pourquoi pas avec un certain plaisir ( sursaut de culpabilité)? Piège absolu et féroce de l’apparent consentement, tu parles, en cet age où le sang afflue rien que de penser à la fille de la laiterie ! Facile ! Désir majeur, tout de même : que ça finisse vite. Depuis, très souvent, même si du plaisir en ceci ou cela existe, – même un déjeuner d’amis au soleil -l’involontaire posture de YDIT : qu’on passe à la suite. Blessure machinale auto-infligée, difficulté de profiter : marques dues à Marcel Malbée, dit MM, qui fut toujours trop long.

12 rue Dupetit-Thouars, distanciation, rester chez lui, Marcel Malbée, retourner les cadres, disperser les objets maniérés sur les étagères, tout se réapproprier, voler, casser, piler, piller, briser, écraser, éparpiller, effacer toute trace, jusqu’aux cendres de Gitanes sans filtre, puis passer un coup de serviette humide, – la fameuse serpillière de la mémoire, déjà – pas seulement le coin de drap pour effacer les auréoles risquant d’accuser, non, toute la serviette, tous les slips usés, tout le drap, l’oreiller pour les reins, le lit, le sommier tassé, le cosy, la pièce, la voisine, l’immeuble, tout dans la machine à laver la mémoire… Manger à pleines mains la confiture de fraises à bas prix qu’on voyait sur la tartine du matin, jeter avec violence le pot à travers le miroir de la salle de bains, arracher la bande papier qui entourait l’ « Aurore« , plié non encore ouvert (mais qui se souvient que des bandes de papiers entouraient les journaux que le facteur apportait ?), casser les tringles, en deux, en dix, brûler les rideaux , disperser les morceaux d’un David de Donatello de Pacotille. Les disperser sur le palier, dans la cour intérieure. Rigoler de se brûler ainsi les doigts.

12 rue Dupetit-Thouars, raréfaction, s’asseoir, se taire, pas bouger, attendre, regarder, se taire encore, méditer l’oubli, mériter l’oubli, ne faire aucun bruit, surtout pas celui d’un sang qui afflue…

12 rue Dupetit-Thouars, effraction, la police allait-elle enfin surgir, enfin s’occuper de « ça », enfin demander ce qu’il faisait là, lui, ce jeune garçon pâle, ici, assis accroupi en scribe sur le fauteuil un peu étroit – en scribe, mais la position ce n’est pas de montrer l’écriture – , se demander s’il ne serait pas mieux qu’il rentrât chez lui, Porte des Lilas, au lieu d’attendre qui déjà ? Malbée, Marcel ? Dit comment? Die Pate ? Un Allemand ? Prétendument parti acheter des cigarettes ? Des Gitanes sans filtre? Depuis soixante ans et plus? Des cigarettes, mais de quelle marque ? Eirnte 61 ? Des Allemandes ?

12 rue Dupetit-Thouars, effraction, pour la patrouille à vélo, d’ailleurs, il est probable qu’il va revenir, ton Parrain, t’inquiète pas, c’est sûr qu’il tient à toi, forcément c’est ton parrain, le plus proche ami de ton père, sans doute, et en attendant tu as l’air un peu bête là, non? mon garçon, à ton age, accroupi tout nu sur le fauteuil, même pas pubère à ce qu’on voit, non mais, à quoi ça ressemble, tu vas prendre froid, couvre nous ces petites fesses bien rondes, hein, allez hop ! Impubère ? Quoi que pour être plus précis ce n’était pas puberté au début, ça commençait à le devenir ensuite, et Marcel Malbée dit Le Parrain s’en amusait :  » Ça se voit que tu vas devenir un plus grand garçon, mais ça se voit là aussi, t’as remarqué, elles grossissent un peu« ,

12 rue Dupetit-Thouars, initiation, ça pousse et ça grossit, les garçons, on avait observé l’humiliante leçon de choses, « N’empêche que rester ainsi à l’attendre tout nu sur le fauteuil pendant qu’il est parti acheter des cigarettes, c’est pas très malin« , mon garçon, note la patrouille à vélo, mais que souhaitez-vous qu’on fasse d’autre monsieur l’agent, on est venu ici comme ça, avec son pyjama bleu et jaune, sa brosse à dents, et un numéro de Mikey Magazine, abonnement gracieusement offert par Marcel Malbée pour les dix ans, tout nu ou pas, rien ne change de pourquoi on est là, 12 rue Dupetit-Thouars, souvenir, et puis sans doute n’est ce pas si dangereux ? Marcel Malbée ne fait rien qui fasse du mal, juste ceci un peu et cela un peu, quand il peut, il peut moyennement souvent, je n’en ai pas très envie avant de venir, pas très envie du tout quand je suis 12 rue Dupetit-Thouars, ablutions, brosse à dents pyjama, mais, Monsieur le Patrouilleur à Vélo, ça fait quand même cette chose agréable ici quand ça vient, sinon d’ailleurs on reviendait jamais sans doute ? Telle est la question…

12 rue Dupetit-Thouars, interrogation : bon sinon, vous la police, vous ne venez pas souvent non plus, vous vous occupez de quoi en fait ? Nous, disent ceux de la Police, on n’est pas là pour s’occuper de cette sorte de choses, d’abord on n’en sait rien, personne ne nous a rien dit, personne, pensez bien, non, nous ce qu’on cherche c’est à savoir si dans la cuisine, par la fenêtre de la cuisine, vous n’auriez pas aperçu, par hasard, pas aperçu un type qui s’est pendu ? Un certain Hanged James, à ce qu’on prétend ? Pendu au bout de sa branche, dans la fenêtre, celle sur le jardin? Hanged James, ça vous dit ? Décroché trop tard ?

( remarquez, il ne peut plus rien dire, non, non, je plaisante)

Et le policier principal, ça devrait être le chef sans doute, parce qu’il a des barrettes sur les épaules, peut-être même des étoiles, le souvenir n’est pas net, le chef dit que ce type qui s’est pendu, Hanged James, il s’en n’est pas sorti lui, on se demande bien pourquoi ? Telle est la question…

-« Et l’inverse aussi, chef, pourquoi celui-là qui est ici les fesses à l’air s’en est longtemps si bien tiré, on croirait? »,

-« Bah, ça signe tragiquement les différences de chance dans la vie. »

« Ouaou dit BOB, qui espionne depuis le bar-PMU voisin  et repose le verre de Menetou-Salon, il parle bien ce flic, mais avec un vocabulaire comme celui-là, aucune chance que le boss Samuel l’engage pour du langage à faire le taf au fond d’une poubelle pour une Fin de Partie.« 

Sauf si la poubelle est une mémoire de coin de la rue un jour de grève et de blocs noirs :

des passant y mettent le feu.

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Didier JOUAULT pour YDIT-BLOG, Nouvelle saison, Saison IV Episode QUARANTE- QUATRE Rue Dupetit Thouars visite par Ydit soie-même, soie, sans guide et sans rage ni orage, fin (2/2). …….A suivre, le rythme est pris, la semaine prochaine, dimanche, avec une petite pause amusée ( ou dérisoire?) , où l’on revoit les amis Vladimir et Estragon ( « patrons » de Bob et Morane) – avant le bond léger du silence d’été : ensuite rien à lire ou voir avant le 25 août. Mais il y a autre chose à faire…

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YDIT-BLOG, Nouvelle saison, Saison IV, ….Episode QUARANTE-TROIS Rue Dupetit Thouars visite par Ydit sans guide, sans rage et sans orage – début ( 1/2). Pour s’alléger devant le poids de l’été.

Note de Madame Frédérique :

Note de Madame Frédérique : « Rue Dupetit Thouars, visite sans guide », enveloppe beige assez froissée, non numérotée, donc peut-être à cet endroit de la « succession » ( si j’ose écrire ! ) ou dans une autre « suite » DUPETIT-THOUARS ? Sur tout cela, rien ne peut s’ajouter, fiction, réalité en fragments ? Imaginaire débridé, ou bribes documentaires ? Point fixe, répété : toute confusion est à éviter entre ce personnage recurrent, « FRED », dont je n’apprecie pas chaque élément (surtout les allusions érotiques, et ce qui va être raconté à propos de Venise), et moi-même, qui fut l’Assistante préférée de I.d’Y, dit YDIT, en quelques occasions de grande proximité .

BOB et MORANE, l’enquêteur duo, détectives pas sages, forts en ravages et ratages, nul ne peut suivre leurs enquêtes de polichinelles – FRED avait raison : ce sont des personnages de théatre perdus dans le trou du souffleur (seul le dialogue dépasse du plancher), ce sont des héros ratés de roman pâle ( l’inverse du roman rose, seul l’incipit roule ! ).

FRED ? FRED pragmatique et sensitive, généreuse et radicale ; FRED visitant des ruines d’Abbaye nue sous la robe légère ( voir S.P.O.) ou quêtant l’équilibre en wagon-lit depuis Venise ( épisode CINQUANTE, ici ) ; FRED, inaltérable socle et source du souvenir, et cependant capable de conseiller à YDIT d’engager deux détectives sans aiguillage de mémoire, nuls en convoyage de souvenirs. Septante et davantage étant venus, YDIT n’a plus le temps de laisser l’enquêteur déambuler dans un labyrinthe de cathédrale, sans même lever la tête et apercevoir la sortie ouverte par le grand porche, vers la rue, le parvis, la lumière, le réel. Donc la mémoire…

Aussi, YDIT s’est-il décidé à aller visiter lui-même. En personne. Juge d’instruction, sans procès ni reconstitution. Entreprise radicalement dénuée du moindre sens commun, les ami.e.s de YDIT BLOG l’anticipent, mais tel fut son désir, les ami.e.s de YDIT BLOG le connaissent… D’abord, ça visite, ça erre, ça déambule, ça funambule : des feux déconseillent l’avancée, ou des caméras l’espionnent.

12 rue Dupetit- Thouard, immersion : il y a, même vague, la mémoire de l’appartement où Marcel Malbée dit MM Die Pate parvint parfois –  combien de fois en ces quelques années, 5 fois ? 8 fois ? 12 fois ?- réussit à inviter  le  garçon pour qu’il passât la nuit, au prix d’on ne sait quel mensonge et quelle ruse ? Ou peut-être simplement parce que ça paraissait banal que Le Parrain emmenât l’enfant quelque part, depuis chez lui, après le goûter, au bouillon Chartier pour dîner presque pas cher, rue du Faubourg Montmarte, mais dans la famille tout restaurant paraissait un luxe d’anniversaire des dizaines, Chartier on y arrive vite par les Grands Boulevards, noir et blanc que la mémoire re-colorise on peut aussi se souvenir gratuitement dans les « Passages » de Paris sous les immeubles, même si on ne connait ni Breton, ni Aragon, ni Céline. Ou peut-être peut-on voir un film au Grand Rex, avec Jean Marais, presqu’en face.

En réalité, ici, on commence à savoir qui savait quoi au sujet du garçon tel qu’en objet un pyjama le change, et les épisodes FRERE (CINQUANTE-DEUX à CINQUANTE-HUIT) apporteront d’épuisantes informations utiles.

A l’époque, tout début années Soixante, Marcel Malbée n’aimait pas beaucoup rester dans son quartier, le Temple, le PMU, le Carreau du Temple très commerçant, on le connaissait sans le dévisager, sans se douter, mais. Et ensuite, comme il sera tard, et que le métro est loin de l’appartement familial, rue du Belvédère, le garçon va rester dormir à la maison Dupetit-Thouars, ce sera plus facile, et n’oublie pas d’emporter ta brosse à dents et un pyjama. Et sois sage avec Parrain, obéis lui bien. C’est ton Parrain, il t’aime, il remplace ton père en cas deOui, maman. YDIT a toujours été sage en surface. Pratique. On va faire comme tu demandes, Mère : OUI. Quant au père, il est sorti boire un canon, ou bavarder avec le garçon en terrasse, ou -présent près du poele à charbon- il n’a rien à dire ? En ce temps, YDIT ne s’interroge pas, mais ( ici ) on commence à savoir, et plus tard aussi, pourquoi cela lui semble sans sujet.

12 rue Dupetit- Thouard, Exploration : Premier étage droite : porte de bois, antichambre formée de rideaux rouges en velours. Sur le gros meuble marqué par le sombre – bois et forme- l’abat-jour vieux rose et- plus nette – la statuette éphèbe, David et Donatello, puis pour plus tard la salle d’eau exigue. La mémoire, maintenant, dépeuple ces lieux : nulle trace de vie, pas un visage, pas une silhouette, et l’univers de cet étrange souvenir se résume à une voix d’interrogation, un cosy supportant des  » Sélection du raeder’s digest » et deux ou trois volumes imagés sur les Templiers. Le Secret.

12 rue Dupetit-Thouars, introduction. Ici vecurent l’homme caviardé sur les photos et les intérieurs de pyjamas posés jambes écartées. Jolie paire à observer, invisible cependant au milieu de la mémoire d’ici. La première fois fut simple pour YDIT visiteur. BOB et MORANE, consultés, buvant un verre de bon rouge ( un Touraine, un Sancerre ?) au bar des Trois Maillets, bistrot voisin, propice aux « planques » à développement durable, avaient répondu par WhatsApp : « C’est facile, Patron. Il y a un code, c’est 12DT21, mais il suffit d’attendre que quelqu’un entre. Plantez vous là un jour où tout le monde passe vers l’heure de sortie des bureaux, nous on n’y est plus, on n’a pas d’heures SUP de week-end, venez avec la patisserie juste à l’heure de retour de la messe « – dernière observation attestant une fois de plus leur déconnexion d’avec le réel, dans ce quartier qui jadis comportait une forte communauté juive, et aujourd’hui est principalement occupé par des bobos trentenaires, tout ça plutôt mauvais client pour la messe, on les reconnaît bien là, MORANE et BOB.

Ce que cet YDIT ci fit, ici, samedi midi. Tout près, une très petite librairie Editions installe un éventaire où l’on montrait quelques livres rares ou à tirage confidentiel. Il suffisait de feuilleter en surveillant la porte du 12, rue Dupetit Thouars. Une jeune femme se présentait, A1830B digocodait. YDIT s’est approché : il avait vécu là tout enfant, ça lui ferait plaisir au moins de revoir un peu l’immeuble ?

Elle avait cru le visage toujours honnête de YDIT. Depuis toujours, son bon air, ça lui sert à cela : entrer partout sans patte blanche. Ensuite ça avait été facile de retrouver, aussitôt à droite, la volée d’escalier qui menait au premier étage, après une porte visiblement rénovée depuis peu-dans ce quartier le public a changé, l’argent est arrivé-rien à voir avec l’ancienne vraie pauvreté de la famille ( pauvreté, pas misère : froid et humiliation, mais pas désespoir ni indignité, pauvreté où parmi les avantages attractifs de Marcel Malbée, dit MM,Die Pate, on trouvait le chauffage central, la quatre chevaux, le menu de Chez Chartier.)

Une fois sur le palier que dire que faire ? Frapper. Sonner. Attendre.

Mais personne. Même pas le fontôme du Capitaine Dupetit-Thouars.

BOB et MORANE demandent, depuis chez eux ( c’est samedi, pas d’heures sup.) : où YDIT est ? Puis l’interrogent : Veut-il qu’ils viennent crocheter la porte ?

12 rue Dupetit- Thouard, répétition : Une autre fois, heure de rentrée de bureau : un quadragénaire un peu fébrile cette fois, même chose, Ydit passe derrière lui, et toujours frapper… sonner… attendre.

Toujours personne.

BOB, d’astreinte, se redressa un peu sur le siège du bar. Il jouait à l’homme de main prêt à tout, allusion à Eddy Constantine (mais plutôt dans Alphaville alors), finit cul-sec son verre transparent ( Limonade? Vodka ? Gin ?) – ayant ainsi accompli tous les gestes stéréotypés qu’il pensait qu’on attendait de lui, conseilla d’en venir à l’action séance tenante, selon d’ailleurs le désir de tant d’ami.e.s de YDIT. : on avait déjà consommé près

du tiers des mots sur le budget arrêté pour le ci-présent roman-images. Budget, soit-dit en passant, en dépassement constant.

Nul ne sait où se trouvait MORANE à ce moment-là ?

Conseils de BOB, WhatsApp : Rossignol, cagoule, gants de latex, mocassins, lampe torche. Ainsi, Ydit, le patron, ou au moins l’actuel patron puisque le vrai patron définitif était quand même ce bon vieux Samuel, pourrait fouiller dans les livres de Marcel Malbée, dit Le Parrain, ouvrir les dits livres pour y chercher ce qui pouvait bien intéresser, regarder la photo qui tombe, dans tous les romans il y a une photo qui tombe quand on ouvre un livre, ce serait une photo prise à Taormina en 1912, par exemple.

12 rue Dupetit-Thouars, effraction, photos? Non, pas de sens, et puis le parrain ne prenait pas de photos- pas si stupide quand même, de plus, années Soixante, pas de Polaroïd pas cher à l’époque, de nos jours il aurait eu cinq cent mille photos pédopornos sur son ordinateur, cadeau royal pour le dénoncer, mais en ce temps là, non, et pas non plus de traces lors de trois ou quatre voyages, souvenir, surtout, ne laisser non plus de preuve sur les draps des lits d’hôtel. Avec soin et le coin d’une serviette mouillée, il passait de l’eau sur les auréoles déjà séchantes, lorsqu’ils étaient parvenus à l’émission, les deux – fait rare-, ou l’un seulement. Sauf la nuit où ils avaient, en Touraine, faute de place, dormi à trois dans le grand matimonial d’hotel, avec la grand’mère, autre histoire, on s’en souvient que Mamie savait ? ( Ce que savait Mamie, autre film ! ). Cela aussi a déjà été ou sera de nouveau le moment venu raconté, comme le reste, on ne cache rien, on ne brade pas. Mais on prend le temps. 200.000 mots, trois ans, un bail.

12 rue Dupetit-Thouars, manipulation : ouvrir le tiroir en bas à gauche du petit meuble qui se trouvait près du lit-cosy c’est là que Marcel Malbée enfouit ses vieux sous-vêtements de fête, et garde aussi une série de lettres, interdites. Savoir enfin qui avait écrit ces lettres, ce qu’elles voulaient dire et ne pas dire, rien sur YDIT hors de son pyjama mais hélas pas hors de lui, pourquoi, aussi, le nom du Père y apparaissait, le Père, toujours la question, mais c’est une autre histoire, pour plus tard.

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Didier JOUAULT, pour YDIT-BLOG, Nouvelle saison, Saison IV…Episode Quarante -Trois, Rue Dupetit Thouars visite par Ydit -soie- même, soie, sans guide, sans rage et sans orage – début (1 sur 2). L’été silencieux et solitaire approche, il est temps de gravir.

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YDIT-BLOG, SERIE IV – INTERRUPTION DE RECIT, A NOUVEAU.

Didier Jouault, pour YDIT-BLOG, Série IV

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