Je suis venu vous dire que je m’oublie

OUBLI E S             OUBLI E S                        OUBLI E S                                                                                     OUBLI E S

Le projet   L’OmissiOn

Séances  publiques  d’oubli
 

Yditblog

Contacts : ydit.spo@gmail.com

SPO badge

                  De l’extérieur, si l’on sort du métro, si on passe chez le boulanger on voit ceci :

un homme est là, il porte un badge « OUBLIES », parfois noir et rouge, parfois vert et bleu. Si tout va bien (s’il ne pleut pas, si le temps ne presse pas), une affichette l’accompagne.
D’abord on penserait qu’il parle seul, comme s’il déambulait en dialoguant au téléphone.
Pourtant il s’adresse à un public, inconnu : celle qui arrive, celui qui passe, vous, eux.
Ainsi va le projet : l’homme, le personnage, le pseudonyme.

                                                                                 Ydit est ici afin d’effacer sa mémoire
Il détruit ses souvenirs en public. Ce n’est pas un conteur, ce n’est pas un enchanteur, ce n’est pas une performance d’acteur.

Badge OUBLI E S seul

C’est de l’oubli en direct. C’est un oublieur. Un crieur d’oubliEs

Son âge le prépare à l’oubli : de soi, du monde, des aventures et des attentes. Surtout les attentes, bien sûr. Pensez-donc, à cet âge.
Il prend les devants sur l’ordinaire travail de la mémoire : il est venu pour oublier, ici, devant un public éphémère :

celle qui s’en va, celui qui vient, les amis qui sortent, nous, vous, tous.

De jour en jour, pendant les Séances Publiques d’Oubli, l’homme Ydit raconte ce qu’il oublie, et ne le racontera jamais plus, à personne, et surtout pas à lui-même

(sinon, comment oublierait-il ?).

Devant l’auditeur, il efface, il oublie.
Cela commence au milieu du vingtième siècle, de qu’on oublie.

Les souvenirs exposés à l’oubli ne cachent rien, mais ne disent pas tout.

Ils font des Histoires.
Peu à peu, la mémoire va se vider. Voilà tout. S’auto détruire.

Ydit se donne vingt ans pour le faire.

Tel est donc le véritable projet : provoquer pour soi-même
une reposante amnésie.


Les souvenirs oubliés font toutefois l’objet d’un compte-rendu, de forme et d’exactitude variables. Ils sont accompagnés de photographies témoignant de la séance publique, ou permettant de mieux désigner ce qu’on oublie.

A chaque séance, le témoignage est posté sur le :

Yditblog

On y accède par les moteurs de recherche, c’est là que vous le lirez, de temps en temps
à partir du 1er novembre 2015.


On peut aussi donner un avis, un conseil, solliciter un genre particulier d’oubli, en déconseiller d’autres, proposer des photos, des documents, envoyer des fleurs, des chocolats, des livres d’occasion, des Maserati bleues, des billets doux et d’humeur. C’est l’atelier collectif d’oubli.

                                                                      Contacts : ydit.spo@gmail.com

reflets de l'atelier privé à Th.C’est l’atelier collectif d’oubli.

On peut s’y abonner d’un clic sur la page. C’est beaucoup mieux. Plus pratique, c’est reposant, ça ne coûte rien.
On s’en va d’un autre clic. Faites le tout de suite, avant…l’oubli.

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